JACQUES BALESTE

Le cursus KIN-ois de Jacques s'est déroulé dans un dosage bien équilibré entre étude et détente.

Il faisait partie des « Toulousains » de la promo, ainsi que Charlie et Alfred.
Les 3 utilisaient la voiture de strass, une Citroën C-3 à 3 places d’un jaune flamboyant que Charlie avait magnifiquement restaurée en lui rajoutant une quatrième place. L’absence de capote permettait de mieux profiter de la nature mais nécessitait de prévoir les imperméables. La superbe machine assurait les trajets aller et retour Toulouse Aix au moment des vacances. Certes, on devait alléger la voiture de 1 ou 2 passagers à l’approche de certaines côtes mais la vitesse moyenne de 40 à 50 km/h justifiait l’étape gastronomique chez des membres de la famille Baleste entre Carcassonne et Béziers.

Nous avions surnommé Jacques, Pionce, pour son souci ergonomique du juste effort, comme illustré par la photo ci-contre, qui le montre œuvrant à la construction de Grondinette.

Lancé dans la vie active, Jacques devint directeur technique d'une société qui produisait des tôles de carrosserie pour voitures, dans une vallée des Pyrénées. La société ayant connu des difficultés, Jacques bifurqua vers la formation, se consacrant d'abord à des personnes sans emploi.
Connaissant un certain succès dans sa nouvelle profession, il en élargit le champ, et enseigna une dizaine d'années dans les amphithéâtres de Sup de Co Bordeaux, devenue "Kedge Business School", en tandem avec notre camarade Denis Villanove. Jacques traitait de la Logistique industrielle, Denis des Approvisionnements.
Nos deux camarades ont alors formé des centaines de diplômés du MAI (Management des Achats Industriels) aujourd'hui Capitaines d’Industrie. Tous ses étudiants appréciaient les aptitudes pédagogiques de Jacques, notamment lorsqu'il les mettait au service de sa discipline préférée : "La recherche opérationnelle.

Jacques et Ménou avaient superbement reçu la promo à Pau en 1993. Puis, la maladie (Jacques était dialysé) avait vite éloigné les Baleste de nos manifestations.
Nous les avions revus, toutefois, en 2013 à Biarritz où ils avaient fait l'effort de venir en voisins participer à notre réunion annuelle.

Depuis le décès de Ménou, Jacques était moins "motivé" par la vie. Il a eu un arrêt cardiaque et n'a pas pu être ranimé. Jacques n'aura survécu que 4 mois à son épouse ; nous avons appris son décés avec une grande tristesse.

avec les contributions d'Alfred Cortade, de Jean Chaix et de Denis Villanove.

Jean-Claude Largounez représentait la promo aux obsèques de Jacques et a déposé une gerbe en notre nom. Le Groupe Palois a remis la palme A&M à la famille en présence de Jean-Claude Largounez et de Jean-Marc Capdeboscq (An-57), ami de la famille Baleste depuis plus de 50 ans