HOMMAGE DE JEAN CARAYON (Aix-54) QUI A ÉTÉ LU AU TEMPLENDLR: Jean et Guy étaient liés par leur passé gadzarts et familial huguenot. Ils allaient ensemble à la traditionnelle assemblée du Désert à Miallet Cher Jacques Pantel et chère Odile, chers Louis, Hugues et Blanche ses chers petits-enfants, chère famille, chers amis de Guy, Nous sommes profondément avec vous dans l’épreuve de la séparation. Guy, votre père et grand-père, notre camarade gadzarts, notre frère, n’est plus là et ce qu’on n’accepte pas, bien sûr, dans la mort, c’est qu’elle parait créer une cassure, une rupture irrémédiable. Il parait trop tard pour mieux l’aimer. Il parait trop tard ! Mais nous sommes un certain nombre dans ce temple à penser qu’il n’en est pas ainsi. La vie ne disparait pas avec la mort. Non, ce qu’était Guy, ce qu’il a vécu, ce qu’il a ressenti n’est pas perdu à tout jamais. Nous croyons à la vie éternelle. Bien sûr elle sera, comme l’écrit la philosophe Simone Weil, ailleurs et autrement. La Bible nous dit, par une image somptueuse, que l’éternité de Dieu recueille et garde chaque jour la trace, l’empreinte, la moisson de chacune des journées de notre vie ici-bas. L’Eternel moissonne le blé de nos vies. Il se souviendra de Guy dans son témoignage de chrétien, son esprit profondément ouvert, sa participation active aux réunions œcuméniques. Il se souviendra de son témoignage dans les Cévennes de ses aïeux, en particulier de sa fidélité au Rassemblement du Désert. Nous admirions l’esprit méthodique et scrupuleux de Guy, son sens du travail bien fait, du geste bien fait, et également sa générosité, sa volonté de rendre service. Ainsi nous présentons Guy à Dieu, avec amour et reconnaissance, et l’offrons à l’amour, à la mémoire et à l’éternité de Dieu, avec la sérénité huguenote du salut gratuit cher à Guy. «Notre Dieu, Amen et merci pour ce qu’a été Guy parmi nous, Amen et merci, car rien ne peut séparer aucune de ses journées de ton amour manifesté en Jésus-Christ.»
Jean Carayon |